TOUT EST DIT

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dimanche 2 octobre 2011

Sarkozy promet à Papandreou... de discuter avec Merkel

Le Premier ministre grec rencontrait le chef d'Etat français ce vendredi. A l'issue de cet entretien, Nicolas Sarkozy a simplement indiqué qu'il s'entretiendrait avec Angela Merkel dans les prochains jours pour tenter de régler la crise grecque.

Pas de promesse tonitruante. Après l'entretien entre George Papandréou et  Nicolas Sarkozy, le président de la république française a simplement annoncé de nouvelles discussions avec Angela Merkel.
L'Elysée avait pourtant indiqué dans un communiqué qu'il présenterait une stratégie commune entre Paris et Berlin sur la sortie de crise. Nicolas Sarkozy s'est borné à réitérer des paroles de soutien envers un "membre de la famille" européenne. Faisant un parallèle avec la chute de la banque américaine Lehman Brothers en 2008, quand ''l'ensemble du monde en a payé les conséquences", le président a clairement indiqué qu'il n'envisageait pas une faillite d'Athènes. "Nous avons une obligation morale à l'égard de l'Europe", a-t-il répété, arguant que "l'échec de la grèce serait l'échec de toute l'Europe".
Nicolas Sarkozy a aussi annoncé qu'il se rendrait auprès d'Angela Merkel "dans les prochains jours" pour, a-t-il dit, "continuer le travail de collaboration et de coordination" engagé entre les deux gouvernements. "Il ne peut y avoir entre l'Allemagne et la France qu'une parfait identité de vue", a-t-il tenu à préciser. La ligne commune jusqu'à présent : "mettre en place le plus rapidement possible des mesures du 21 juillet".
Renégocier ?
De son côté, la chancelière allemande, mardi, a promis son "soutien" tout en laissant planer un doute sur ce deuxième plan d'aide de 160 milliards d'euros. Elle attend pour cela le rapport des chargés de mission de la Troïka (représentants de Commission, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) qui devrait être remis dans quinze jours, sauf retard. "Devons nous renégocier, ou ne pas renégocier ? Nous préférerions bien sûr que les chiffres restent inchangés, mais je ne peux pas anticiper (les conclusions) de la Troïka", avait prévenu la chancelière mardi lors d'une interview télévisée.
En attendant, depuis une semaine, le chef du gouvernement grec plaide la cause de son pays auprès des dirigeants européens. Son combat le plus urgent : s'assurer le versement des 8 milliards d'euros sans laquelle il risque de se trouver à court de liquidités. Cette somme correspond à la sixième tranche d'aide du premier plan décidé en 2010. Le second, datant du 21 juillet est aujourd'hui en suspens même si une majorité de pays, dont l'Allemagne, en a ratifié un volet important : l'extension du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Papandreou : "Nous ferons les changements nécessaires"
Pressé de rassurer ses bailleurs de fonds, George Papandreou a réaffirmé son volontarisme. "Je veux dire de façon parfaitement claire que la Grèce, moi-même, notre gouvernement, le peuple grec, sont déterminés à faire les changements nécessaires", a-t-il déclaré à la presse après son entretien avec Nicolas Sarkozy. "Nous faisons les sacrifices nécessaires et nous respecterons les engagements que nous avons pris, nous prendrons nos responsabilités en faisant toutes les réformes nécessaires, d'abord parce que nous voulons changer la Grèce et en faire un pays compétitif, socialement équitable et transparent", a-t-il ajouté.
Les nouvelles mesures de restriction budgétaire prises en septembre pour convaincre ses créanciers sont mal reçues par une partie de la population grecque. A leur arrivée les envoyés de la "Troïka" ont ainsi été accueillis par des blocages de ministères et une grève générale est prévue pour le 19 octobre.
Malgré ces difficultés interieures, Georges Papandreou continue de plaider pour la cause hellène auprès de ses partenaires européens. Avant de s'envoler pour Paris ce vendredi, il a ainsi rencontré Herman Van Rompuy, le président de l'Union européenne, à Varsovie. Ensemble, ils ont préparé le prochain sommet de la zone euro le 18 octobre.

L'Europe se prépare à de nouvelles étapes pour sauver la zone euro

Avec une réunion ce lundi de l'Eurogroup, puis une rencontre Merkel-Sarkozy annoncée pour les prochains jours, la zone euro va tenter la semaine prochaine d'avancer sur la résolution de la crise de la dette , en levant des obstacles à la mise en oeuvre du second plan d'aide à la Grèce. Athènes estime que l'Union européenne et le Fonds monétaire international va verser la sixième tranche du plan d'aide. Le président de la Deutsche Bank s'oppose à une révision des termes de la participation du secteur privé au deuxième plan de renflouement de la Grèce sur sa dette.

Les 17 ministres des Finances de l'Eurogroup se retrouvent lundi à 17H00 à Luxembourg, avant une réunion de l'Ecofin à 27 mardi matin. La semaine sera aussi marquée jeudi par une réunion du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, la dernière à laquelle participera Jean-Claude Trichet avant de passer la main à l'italien Mario Draghi. Malgré les attentes des marchés, les taux directeurs de la banque centrale devraient rester inchangés, après de mauvais chiffres d'inflation pour la zone euro (3% en septembre).
Le couple franco-allemand devrait en outre se rencontrer "dans les prochains jours en Allemagne" pour "accélérer" la mise en oeuvre des mesures prévues pour aider la zone euro, a promis vendredi le président français Nicolas Sarkozy. "L'échec de la Grèce serait l'échec de toute l'Europe", a-t-il lancé après avoir reçu le Premier ministre Georges Papandréou. Si aucune annonce majeure n'est attendue lors de la réunion de l'Eurogroupe, les ministres espèrent avancer sur plusieurs points pour préparer une séquence intense. Une nouvelle rencontre des ministres des Finances se tiendra probablement le 13 octobre pour débloquer une tranche de prêts dont a absolument besoin la Grèce , tirée du premier plan de sauvetage de 2010.
Le retour cette semaine à Athènes des bailleurs de fonds de la troïka laisse augurer d'une décision positive. Des sommets des dirigeants de l'UE puis de la seule zone euro suivront à Bruxelles (17-18 octobre), avant une réunion du G20 à Cannes (France) en novembre. Le Premier ministre grec George Papandreou devait présider dimanche en fin d'après-midi une réunion d'urgence du conseil des ministres pour fixer le délicat plan de réduction de la fonction publique exigé par les créanciers internationaux de la Grèce pour maintenir leur aide. A la suite de nombreuses consultations durant le week-end avec des auditeurs de la troïka des bailleurs de fond d'Athènes (UE, FMI, BCE), le gouvernement grec semble avoir mis au point un mécanisme de "réserve de main-d'oeuvre", où seraient placés quelque 30.000 fonctionnaires. Cela permettrait à la Grèce d'honorer ses obligations en matière de budget, fixées par ses créanciers pour 2011 et 2012.Un tel mécanisme, fondé sur des "critères transparents et objectifs", "se fera au plus bas coût social possible" en plaçant dans une "réserve ceux qui peuvent relativement le mieux supporter les difficultés entraînées par cette situation", a déclaré le ministre des Finances, Evangelos Venizelos, dans un entretien à l'édition dominicale du journal To Vima. L'un des problèmes auquel le gouvernement est confronté et qui le force à une grande inventivité est que l'emploi à vie des fonctionnaires est protégé par la Constitution du pays. Pour contourner l'obstacle, il serait question d'une part de supprimer certains organismes publics, de l'autre de placer des fonctionnaires proches de la retraite dans cette "réserve", avec un salaire réduit.
A Luxembourg, les discussions devraient tourner autour du parachèvement du deuxième plan d'aide promis à la Grèce du 21 juillet, d'un montant total de près de 160 milliards d'euros. Il est retardé en raison des réticences de pays comme la Slovaquie, qui n'a pas encore ratifié une mesure phare, le renforcement des outils du Fonds de secours européen pour les pays en difficulté (FESF). Cet instrument doit pouvoir notamment racheter de la dette publique de pays en difficulté sur le marché et octroyer des prêts à des pays en vue de recapitaliser leurs banques. A ce jour, 14 pays sur 17 ont approuvé ces modifications, notamment l'Allemagne, premier contributeur de ce Fonds. Parmi les trois pays restants, la Slovaquie pourrait contrecarrer les ambitions affichées par la zone euro en ne se prononçant qu'après le sommet européen de mi-octobre.
Pressés de toutes parts, les dirigeants de la coalition de centre-droit slovaque se réuniront mardi pour tenter de fixer une date. Autre sujet à régler: les garanties exigées par la Finlande en échange de nouveaux prêts à la Grèce . Sur ce point, "une solution est proche", a fait savoir à Berlin. Des annonces sur les modalités de ces garanties pourraient même être faites par les ministres mardi, a confié une source européenne.
En revanche, aucune discussion n'est prévue sur une plus grande contribution des banques au second plan grec, ni sur un nouveau renforcement du FESF, deux pistes évoquées avec insistance ces derniers jours. Sur le premier point, la participation des créanciers privés de la Grèce au plan du 21 juillet ne "semble pas très loin" du seuil de 90% qui est l'objectif affiché, indique une source diplomatique. Quant au renforcement du FESF via des mécanismes de "levier" qui démultiplieraient sa capacité d'intervention sans nouveaux apports de fonds, le sujet ne sera pas sur la table, ont assuré plusieurs sources, en dépit de la pression accrue des Etats-Unis. Selon des informations de presse, le FESF pourrait devenir une banque et ainsi utiliser le guichet de la Banque centrale européenne sans aucune limite. Autre éventualité: le Fonds pourrait jouer le rôle d'assureur auprès des détenteurs de titres de dette et couvrir leurs pertes à hauteur de 20-25% si un Etat faisait défaut.
Le ministre grec des Finances Evangelos Venizelos pense que son pays recevra la sixième tranche du plan d'aide arrêté par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) parce que, déclare-t-il à l'hebdomadaire To Vima, Athènes prend les mesures d'austérité nécessaires.  "Puisque nous prenons des décisions aussi difficiles et parce que le peuple grec assume des sacrifices aussi importants, la sixième tranche (d'aide) est assurée", dit-il en écartant la perspective d'un défaut de paiement de la Grèce sur sa dette. "Toute discussion sur un défaut (de paiement) est soit naïve, (...) soit dangereuse", déclare le grand argentier dont les propos sont publiés samedi.
La situation de la grèce reste toutefois difficile. Le président de la Deutsche Bank, Josef Ackermann, s'oppose, dans une interview diffusée samedi, à une révision des termes de la participation du secteur privé au deuxième plan de renflouement de la Grèce. "Si nous rouvrons l'accord volontaire du 21 juillet, non seulement nous perdrons un temps précieux mais aussi très probablement le soutien du secteur privé", estime Josef Ackermann dans l'édition dominicale du journal grec Kathimerini. "L'impact d'une telle décision sera incalculable. C'est pourquoi je mets en garde avec la plus grande énergie contre toute révision matérielle", ajoute le dirigeant de la Deutsche Bank, qui préside également l'Institut de la finance internationale (IFI). Lors du sommet européen du 21 juillet dernier, les créanciers privés, représentés par l'IFI, ont accepté de réduire la dette grecque de quelque 37 milliards d'euros par le biais d'un rachat suivi d'un échange. Le programme anticipe une décote de 21% sur les obligations concernées mais ces derniers jours, des responsables de l'Union européenne ont laissé entendre qu'une décote supérieure s'imposerait, à la lecture des comptes de la Grèce par les inspecteurs de l'UE et du Fonds monétaire international.

Hollande : ce qui changerait avec un président socialiste

François Hollande, qui ne cesse de creuser l'écart sur ses concurrents à la primaire socialiste (les 9 et 16 octobre), selon un dernier sondage IFOP, a dressé la liste de ce qui changerait si en mai 2012 le président de la République était un socialiste après le basculement à gauche du Sénat.

  • Statut du chef de l'Etat
Invité dimanche 2 octobre du "Grand rendez-vous" Europe 1/iTELE/Le Parisien, le favori de la primaire a cité la réforme du statut du chef de l'Etat au nombre des réformes qui pourraient aboutir dans ce cas puisqu'elle nécessite l'accord des deux Assemblées avant une réforme de la Constitution.
  • Cumul des mandats
Il a ensuite cité la limitation du cumul des mandats. Selon, cette limitation devait "concerner les députés et les sénateurs" et a fixé à "2014" son application au moment "des prochains scrutins locaux". "Si nous n'y parvenons pas", a-t-il dit, il y a une disposition dans le projet socialiste qui prévoit cette limitation du cumul "en 2012".
  • Droit de vote des étrangers
Le député de Corrèze a cité également "le droit de vote des étrangers aux élections locales", prévu aussi dans le projet PS, et a plaidé en faveur d'une "réforme du Conseil constitutionnel, devenu la plus haute juridiction du pays".
  • Augmentation des impôts
Il a souligné que "celui ou celle" qui remporterait la présidentielle devrait "affronter une situation comme jamais nous avons connue", et prendre "des décisions lourdes sans doute rapidement". "La crise sera toujours là, même si Nicolas Sarkozy est battu, la crise ne se sera pas évaporée. Deuxièmement (il y aura) un désordre européen qui n'aura pas été corrigé. troisièmement une croissance faible, peut-être encore plus faible que celle annoncée, un chômage élevé, des urgences nombreuses", a-t-il énuméré, en assurant s'y être "préparé".
M. Hollande a assuré qu'il n'avait "pas occulté la réalité", en rappelant avoir déjà évoqué une hausse des prélèvements oligatoires, "une évidence" à présent. A ses yeux, si un candidat à la présidentielle "n'est pas prêt à dire la vérité aux Français, mieux vaut qu'il ne se présente pas".
  • Indépendance de la justice
François Hollande a insisté en outre sur "l'indépendance de la justice" et estimé que les procureurs devaient être nommés "sous les mêmes formes que les magistrats du siège".
  • Génocide arménien
Il s'est déclaré enfin favorable à ce que la proposition de loi de reconnaissance du génocide arménien adoptée à l'Assemblée nationale soit soumise au Sénat pour y être votée définitivement.
Comme on lui demandait s'il était favorable à ce que la présidence de la commission des finances du Sénat soit attribuée à la droite, M. Hollande a renvoyé la responsabilité de cette décision à la nouvelle majorité de gauche de la Haute assemblée.

LA FOLIE AUSSI 

L'INCOMPÉTENCE A UN VISAGE.

Quand la Grèce aura fait défaut

Avant une quinzaine cruciale, les dirigeants de la zone euro s'activent pour contenir une faillite de la Grèce. Avec l'obsession d'éviter la contagion. 

La course contre la montre s’accélère pour sauver la zone euro. Après le vote allemand en faveur du plan de sauvetage de la Grèce, les dirigeants européens tentent de reprendre leur destin en main. Ce week-end, des représentants de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI) sont à Athènes pour juger des efforts concrets que le pays met en place pour réduire son déficit. Demain, les ministres des Finances européens se réunissent pour plancher sur les nouveaux moyens d’intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
 En parallèle, la zone euro réfléchit à l’évolution de sa gouvernance. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se retrouveront, a priori le week-end prochain, pour en parler. L’Europe entière a en ligne de mire le Conseil européen des 17 et 18 octobre pour annoncer des mesures fortes. En attendant, le président de la République a assuré vendredi qu’"il n’était pas question de laisser tomber la Grèce", en marge de sa rencontre avec le Premier ministre hellène, Georges Papandréou.

Le plan de sauvetage du 21 juillet ne suffira pas

Exit une faillite pure et simple. L’Europe prépare le "coup d’après". Elle sait que des efforts supplémentaires seront nécessaires. Tous les économistes s’accordent à dire que la Grèce est exsangue et que le plan de sauvetage du 21 juillet ne suffira pas à la remettre sur pied. "La Grèce est insolvable. Il faudrait diviser sa dette par deux pour lui redonner un peu de souffle", justifie Élie Cohen, économiste au CNRS. Un scénario que le ministre grec des Finances aurait envisagé en privé la semaine passée. Pour le moment, les politiques démentent cette option pour éviter une nouvelle panique. Ils s’en tiennent à l’accord du 21 juillet.
Mais le monde financier n’y croit pas et anticipe de nouvelles pertes, supérieures aux 21% qu’elles ont déjà passées. "Quel que soit le scénario grec, les banques françaises ont les moyens d’y faire face", assure toujours Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France. L’objectif est d’éviter à tout prix un défaut brutal qui plongerait le monde entier dans l’angoisse. Le souvenir de la faillite inattendue de la banque Lehman Brothers en 2008 et de ses conséquences a laissé des traces. "L’idée d’abandonner encore une partie de la dette grecque fait son chemin. Mais il faut prévoir avant des moyens illimités pour les autres pays et éviter une contagion", confie au JDD le dirigeant d’une banque française.
Le renforcement du FESF entretient cette option de "défaut organisé" mais pour soutenir en priorité l’Italie et l’Espagne. Cette semaine, les dirigeants européens réfléchissaient à augmenter sa taille et ses prérogatives. Les pays de la zone euro n’ayant pas de marge de manœuvre financière, le Fonds emprunterait à la BCE pour quadrupler sa taille. Ce schéma reviendrait à s’endetter pour régler la crise de la dette… Son rôle serait de racheter directement des dettes publiques sur les marchés pour soutenir les États. Injecter des fonds dans le capital des banques est aussi une piste envisagée. Le FESF agirait alors comme une banque publique paneuropéenne. Le duo avec la BCE permettrait de mettre en place une politique volontariste de soutien à l’économie comme la Banque centrale américaine, la Fed. L’extension des pouvoirs du FESF, si elle est acquise, devra être ratifiée par les parlements européens. Une nouvelle bataille politique se profile alors que 58% des Allemands se disent hostiles à ce projet.

Eram : chaussures, publicité douteuse et lesbianisme

Pour vendre ses ’’pompes’’, la marque Eram, premier fabricant français de chaussures, n’hésite pas à faire dans la provocation en validant des fléaux comme la destruction de la famille traditionnelle, la féminisation de la société, le lesbianisme, le divorce de masse, la famille recomposée à l’extrême...
La qualité de leurs produits ne serait donc pas suffisante pour que cette marque en arrive à faire dans le ’’Benetton’’ ?
Entre les chaussures fabriquées par des esclaves chinois et ce genre de ’’réclame’’ odieuse, devrons nous aller nu-pieds ou confectionner nous-mêmes nos propres godasses ?

Jugez plutôt.



Immunité ?




Sortir grandi de la crise

« L'Europe, c'est une civilisation, c'est une famille, c'est une solidarité. Lorsqu'un membre de la famille éprouve des difficultés, les autres membres de la famille doivent se mobiliser pour l'aider. L'échec de la Grèce serait l'échec de toute l'Europe. Il n'y a pas d'autre alternative crédible. Oui, il y a une obligation morale de solidarité, mais il y a une obligation économique de solidarité. » Ces propos du Président de la République Nicolas Sarkozy, montrent que, aujourd'hui, aucun peuple européen ne peut seul, sortir vainqueur de la crise.

Réalisme et audace sont nécessaires pour réussir à transformer l'épreuve de la crise en une chance de fonder, sur des bases économiques solides et saines, l'Europe du XXIe siècle. Des solutions sont à inventer, des chemins nouveaux doivent être empruntés. Au lieu de se laisser gagner par la crainte, les Européens pourraient voir dans cette crise leur chance : celle de franchir une nouvelle étape dans la construction européenne. Une étape aussi décisive que celle que les pères fondateurs ont su réaliser au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Ces hommes et ces femmes avaient une vision : la réconciliation des Européens pour panser les blessures des guerres et en éviter de nouvelles. Quelles sont les visions des Européens aujourd'hui ? Une Europe bouclier pour se protéger des coups des crises mondiales ? Une Europe ressource pour s'entraider quand l'un ou l'autre peuple traverse un mauvais moment ? Une Europe unie dans sa diversité pour propager les valeurs humanistes ? Une Europe dynamique capable de contribuer à définir des règles du jeu mondial équitables, respectueuses des peuples et des personnes ?

Toutes ces dimensions se complètent. Mais on voit qu'elles exigent des peuples européens dynamiques, confiants dans leur avenir, prêts à se mettre à l'ouvrage, curieux des nouveautés. La tâche des dirigeants européens est de rechercher avec audace ces nouveaux chemins et de tirer les conclusions du passé. En effet, les Européens ont construit une Europe économique mais ils ont délaissé sa construction politique. La crise s'est engouffrée dans cette faille. C'est donc au politique, soutenu par les peuples, de relever ce défi pour sortir de la crise.

En ces heures décisives où se joue l'avenir des Européens, chacun doit prendre conscience qu'il peut apporter sa pierre à l'édifice, que l'avenir de l'Europe ne se joue pas seulement entre les gouvernants mais avec la volonté de peuples conscients de leur responsabilité historique. Pleurer sur la crise est une chose, vouloir en sortir grandi en est une autre. C'est là que se joue notre avenir.

Martine Aubry en faveur d'une allocation rendant les jeunes "plus compétitifs"

Martine Aubry a réaffirmé samedi 1er octobre à Trappes (Yvelines) qu'elle instaurerait une "allocation d'autonomie" pour les jeunes, si elle était élue présidente de la République, afin de leur permettre d'"être plus compétitifs".

"Je propose de donner aux jeunes une allocation d'autonomie liée aux conditions de ressources des parents et qui sera en moyenne de 400 euros par mois, plus l'APL (Allocation pour le logement). De cette manière, ceux qui font des études pourront être plus compétitifs", a affirmé la candidate à la primaire socialiste, qui a visité un marché avant d'aller à la rencontre de jeunes chefs d'entreprise.
Mme Aubry a ajouté que cette "allocation d'autonomie" était une "priorité dans son programme pour l'emploi". "On ne paiera pas leur loyer ou leur mutuelle à leur place. Ils décideront eux-mêmes comment employer cet argent, qui sera distribué de manière équitable", a précisé la responsable socialiste.
La maire de Lille a dénoncé "les inégalités" du système actuel d'aide sociale. "La vérité, c'est qu'aujourd'hui l'Etat, à travers les allocations familiales, donne trop à ceux qui sont riches et pas assez à ceux qui sont pauvres. Il doit au contraire jouer le rôle d'un accompagnateur vis-à-vis de tous les jeunes, y compris ceux qui sont défavorisés", a martelé l'élue.
Mme Aubry a par ailleurs réaffirmé son souhait de voir "le droit de vote accordé aux étrangers aux élections locales". "Des hommes et des femmes sont venus d'ailleurs et vivent avec nous en respectant nos lois, nos valeurs communes. Dès lors qu'ils respectent ces valeurs, ils ont le droit de voter là où ils résident depuis plusieurs années", a-t-elle estimé.

A L'HEURE OU LA FRANCE EST PLUS QUE SURENDETTÉE,   CETTE TRUIE VEUT ENCORE CRÉER UNE ALLOCATION. 
C'EST DU DÉLIRE ET DU CLIENTÉLISME.

Pour la taxation des spectacles politiques

Ironique, partiale et souvent injuste, cette chronique du directeur délégué de la rédaction du "Point" est à consommer avec modération...
Les parcs à thème ont eu chaud. Le gouvernement avait prévu d'augmenter la TVA sur leurs billets d'entrée. Émoi des Puy-du-Fou, Futuroscope et autres Vulcania. Les députés ont vite tordu le cou à cette loufoque mesure.

Il est pourtant d'autres parcs à thème qui, s'ils étaient taxés à proportion de leur capacité distractive, rapporteraient gros au budget de l'État. On veut parler des parcs à thème politique. Dans la seule dernière quinzaine, trois de ces barnums nous ont distraits à loisir.

La Rochelle, d'abord. Quel régal que cette annuelle francofolie socialiste où il s'agit de se décaniller mutuellement. Cette année, un changement : les concurrents devaient apprendre à se tenir respectivement le bout des doigts et à lever ensemble leurs bras, à l'issue de quoi une photo serait prise, laquelle prouverait que l'unité règne au sein du PS, même en période d'élection interne. Quelle irrésistible drôlerie ! Les scénographes et scénaristes de pareilles séquences mériteraient bien de n'être pas de simples intermittents de spectacles. Des La Rochelle comme ça, on en voudrait une fois par semaine.

Marseille était très bien aussi. L'UMP y célébrait son unité. C'est un thème qui marche très fort. Et qui produit un effet comique assuré. Copé qui fait semblant d'aimer Fillon et réciproquement, et les uns et les autres qui jurent fidélité au président de la République quand ils ne pensent qu'à leur prochaine débandade. Très réussi. Comme le pas de danse de Nadine Morano.

Mais notre préférence, cette année, va au parc à thème qui se tient place des Vosges. Il y a là des dizaines de journalistes et de badauds qui se pressent pour entrapercevoir un couple. Un couple de mimes, souriants et muets, qui s'engouffre sous un porche et pose dans un jardin. En voix off, juste le commentaire de Jack Lang, venu en voisin tenir le rôle de M. Loyal. Un vrai travail de professionnel, qui tranche par son originalité. À voir absolument.

Autant de spectacles qui, convenablement taxés, devraient être très lucratifs. Ils n'ont l'inconvénient que d'être saisonniers, ce qui n'en fait assurément pas des vaches à lait fiscales à développement durable.

C'EST BIZARRE, JE N'ARRIVE PAS À LES TROUVER SYMPATHIQUES CES SOCIALOS.

L’UE n’a pas la tête à l’Est

Le sommet du Partenariat oriental, projet porté par la Pologne se tient à Varsovie. Mais l'Union européenne, enfoncée dans la crise, n'est pas très mobilisée. Et les pays partenaires, eux, naviguent quelque part entre dictature et démocratie. 

Le Partenariat oriental est un voisinage privilégié de l'UE : le libre-échange, des visas supprimés ou moins chers, des bourses pour les étudiants, un soutien aux associations et aux fondations. En ces derniers jours de septembre, exactement à mi-chemin de la présidence polonaise de l'UE et une semaine avant les élections législatives en Pologne, les dirigeants des 27 Etats membres et des six de ses voisins de l'Est se retrouvent à Varsovie pour relancer le Partenariat.
Pour l'instant les responsables bruxellois ont réussi à soigneusement envelopper le projet dans des formules de coopération, des initiatives phares, des activités, des piliers, des zones, et d'autres plates-formes thématiques, le tout consolidé par différents fonds, d'une valeur de plusieurs milliards d'euros. Toute cette mécanique n'a pas démarré pour autant. Et rien n’indique que le sommet de Varsovie lui donnera un nouvel élan. A qui la faute ? L'UE y est pour beaucoup.

Des problèmes bien plus urgents à régler

Le Partenariat a vu le jour il y a deux ans à Prague, mais les dirigeants européens y étaient venus avant tout pour la photo avec le nouveau président américain Barack Obama, invité d'honneur du sommet. Les voisins orientaux de l'UE n'ont apparu qu'accessoirement dans les discussions davantage orientées sur les relations de l'Europe avec l'Amérique et la Russie, sur l'effondrement des marchés financiers, sur les guerres en Irak et en Afghanistan, et sur le changement climatique. Par ailleurs, les dirigeants des trois pays qui soutiennent l'initiative concurrentielle d'un voisinage privilégié avec les pays de la Méditerranée, à savoir la France, l'Italie, et l'Espagne, n'ont pas mis le pied à Hradčany. Il risque d’y avoir aussi des absents lors de la réunion à Varsovie.
Les gouvernements de la plupart des Etats membres ont des problèmes bien plus urgents à régler. La zone euro est en crise, la Grèce se trouve au bord de la faillite, les incertitudes demeurent quant aux suites du printemps arabe. Les partenaires ne sont pas fraîchement plus brillants. En Biélorussie, après une courte trêve Loukachenko a remis à l'ordre du jour les méthodes de Spetsnaz (terme générique désignant les forces spéciales russes) pour parler avec l'opposition et a rompu avec l'Europe. En Azerbaïdjan, Ilham Aliev, s'est assuré une présidence à vie, dont il a hérité de son père. L'Arménie suit le chemin du poutinisme. En Géorgie, Saakachvili a dilapidé les acquis démocratiques de la révolution des roses. En Ukraine, Ioulia Timochenko est en détention à la merci de juges dépendants du président pro-russe. La Moldavie a beau d'être la meilleure élève du groupe, elle traîne derrière elle le conflit en Transnistrie et tous les maux d'une jeune démocratie avec, au premier chef, la corruption généralisée.

Un manque d'intérêt réel

Dans son voisinage oriental, l'Union est en concurrence croissante avec d'autre pays. Et elle est bien la seule à conditionner ses aides, ou certains privilèges, à l'ouverture des marchés, ou à l'adhésion aux valeurs européennes et au respect de la démocratie et des droits de l'homme. Bien évidemment, la Russie, la Turquie, l'Iran et la Chine n'ont pas les mêmes exigences. D'autre part, le peu d'intérêt que les Etats-Unis accordent à cette partie du monde réduit la motivation des pays de la région à établir des liens étroits avec l'Occident, contrairement au caractère prioritaire que lui accordaient la Pologne, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie ou les républiques baltes au début de leur transformation.
En Ukraine, le soutien à l'adhésion à l'Union est passé de 65 % en 2002 à 51 % actuellement. En partant de Minsk, Moscou a, depuis toujours, été plus proche que Bruxelles ou Berlin ; la nouveauté, c'est que Pékin y est désormais plus proche que jamais. En Arménie et en Azerbaïdjan, personne, à l'exception d'une poignée d'intellectuels pro-occidentaux, ne pense à l'adhésion à l'Union européenne. Dans le Caucase, la plupart des voitures d'occasion proviennent de Dubaï, pas d'Allemagne. Et le modèle de prospérité le plus connu et convoité, est justement celui de Dubaï, tandis que l'Europe et ses valeurs relèvent de l'abstraction. Les six partenaires portent un regard de plus en plus critique sur l'Union et sur son offre. L'ouverture du commerce représente une menace pour l'agriculture locale, dépourvue de généreuses subventions. Question démocratie, Loukachenko et l'opposition caucasienne accusent d'une seule voix l'Union d'utiliser deux poids, deux mesures : l'Azerbaïdjan riche en pétrole et gaz, n'est pas inquiété, tandis que la Biélorussie, bien plus pauvre, est sanctionnée. Pourtant l'opposition à Bakou serait plus à plaindre que celle de Minsk.
Pour réanimer le projet du Partenariat, l'Union devrait envoyer un vrai signal aux populations à l'Est, par exemple en supprimant les visas pour les citoyens de l'Ukraine, de la Moldavie, et peut-être même de la Russie. La méfiance russe à l'égard du projet a pu être brisée, notamment grâce à la diplomatie polonaise, même si Moscou continue à voir dans les pays couverts par le Partenariat oriental son étranger proche, qui relève de sa zone d'influence exclusive. La réussite du Partenariat ne dépend cependant pas d’un coup de tête de la Russie, mais d'un intérêt réel que l'Union devrait lui apporter. Ce qui manque cruellement aujourd'hui.

L’heure de gloire des eurosceptiques

A voir la zone euro aller de Charybde en Scylla, faut-il conclure que l’euro est condamné ? Deux Britanniques estiment que les eurosceptiques ont gagné et demandent des comptes aux partisans de la monnaie unique. 

Dans l’histoire, peu de factions ou de mouvements ont remporté une victoire aussi complète et aussi écrasante que celle des conservateurs eurosceptiques aujourd’hui. Ce sont eux, aujourd’hui, les maîtres du jeu. Non seulement avaient-ils raison sur la monnaie unique, le plus grand enjeu économique de notre temps, mais ils avaient raison pour les bonnes raisons. Ils avaient prévu avec une précision d’une lucidité quasi-prophétique comment et pourquoi l’euro allait entraîner dans son sillage la dévastation financière et l’effondrement des sociétés. Pendant ce temps, les pro-européens se retrouvent dans la même situation que les pacifistes en 1940, ou les communistes après la chute du mur de Berlin.
Ils sont parfaitement KO. Penchons-nous sur le cas du Financial Times, qui se targue d’être la meilleure publication économique de Grande-Bretagne : il y a 25 ans environ, le FT s’est mis à dérailler. Tournant le dos à ses lecteurs, le journal est alors tombé sous la coupe d’une clique de journalistes de gauche. Il y avait déjà eu un signe annonciateur de déraillement, quand le FT avait pris position contre l’invasion des Malouines [en 1982]. Naturellement, le quotidien a soutenu l’adhésion de la Grande-Bretagne au Mécanisme de taux de change européen en 1990.

Le FT s'est trompé dans tous ses grands jugements économiques

Depuis un quart de siècle, il s’est trompé dans tous ses grands jugements économiques. La plus grosse erreur du Financial Times moderne concerne l’euro. Le FT s’est jeté à corps perdu dans le camp des pro-euros, adhérant à leur cause avec une ferveur toute religieuse. Et il ne fut laissé aucune place au doute. Ecoutons un peu ce qu’avait à nous dire Lex dans sa chronique (censée être sceptique et anti-conformiste) le 8 janvier 2001 au sujet de l’entrée de la Grèce dans la zone euro. "Comme les échanges avec la Grèce se feront désormais en euro, écrivait Lex, peu de gens pleureront la disparition de la drachme. Appartenir à la zone euro est le garant d’une stabilité économique à long terme" .
Le FT avait également réservé un accueil chaleureux à l’Irlande. Même en mai 2008, alors que le boom économique en Irlande et partout ailleurs commençait de toute évidence à montrer des signes de faiblesse, le journal gardait la foi : "l’Union monétaire européenne est sortie de sa chrysalide et a pris son envol, s’enthousiasmait le journal dans son éditorial. "Et si sur le papier le projet paraissait des plus improbables, il a abouti dans la vraie vie."
Pour un quotidien qui prétend faire autorité en matière financière, sa gestion de la monnaie unique a été des plus catastrophiques. Qu’en est-il de la BBC ? Au cours des neuf semaines qui ont précédé le 21 juillet 2000, au plus fort du débat sur l’euro, l’émission Today a interrogé 121 intervenants sur le sujet. 87 d’entre eux étaient favorables à l’euro et 34 y étaient hostiles.
Et deux fois plus de chiffres, d’interviews et de petites phrases défendaient la cause de l’euro. Les journalistes de la BBC avaient tendance à présenter la position pro-euro elle-même comme une voie médiane. Par conséquent, les voix même modérément eurosceptiques faisaient figure d’extrémistes, et étaient donc balayées avant même d’entrer dans le débat. La BBC adoptait systématiquement un ton alarmiste, agitant le spectre d’une catastrophe économique ou industrielle si le pays ne rejoignait pas la zone euro. Lorsque ces prévisions se sont révélées fausses, elle n’a pas pris la peine de corriger le tir.

Les entêtés finissent toujours par avoir raison

De fait, le Royaume-Uni a enregistré des niveaux record d’investissement étranger, mais lorsque les chiffres du Bureau des statistiques nationales l’ont confirmé, la BBC en a à peine parlé. Ce parti pris allait effectivement très loin. Rod Liddle, alors rédacteur en chef de l’émission Today sur Radio 4, se souvient d’une rencontre avec une très haut responsable de la BBC pour traiter des accusations de partialité portée par les eurosceptiques. "Rod, il vous absolument comprendre que ces gens sont cinglés. Ils sont fous".
En réalité, les eurosceptiques étaient parfaitement sains d’esprit. S’exprimant à la Chambre des communes en 1936, Winston Churchill – qui était à l’époque une personnalité marginale et largement méprisée – a prononcé ces mots : “se lamenter sur le passé, ‘c’est mener une action efficace dans le présent”. Alors, quelles sont les leçons à tirer du débat au Royaume-Uni sur l’euro ? En premier lieu, nous devrions chérir ce trait de caractère on ne peut plus britannique qu’est l’excentricité. Au plus fort du débat sur la monnaie unique, on a souvent vu les tenants de l'euro isoler leurs détracteurs en les traitant d'excentriques.
Voici ce que disait Andrew Rawnsley de l'Observer dans une chronique du 31 janvier 1999 : "Dans le camp des pro-euro, les milieux d'affaires, les syndicats, des personnalités politiques de premier plan, influentes, raisonnables. Dans l'autre camp, une ménagerie de vieilles gloires, d'illustres inconnus et de fous à lier". Mais en fait, ce sont encore et toujours les solitaires, les entêtés, ceux qui refusent l'orthodoxie de l'establishment, qui finissent par avoir le dernier mot. Il reste essentiel pour notre démocratie que le point de vue pro-euro se fasse entendre.
Mais avant toute chose, les partisans de l'euro doivent nous dire pourquoi ils ont essayé de pousser la Grande-Bretagne sur la voie calamiteuse de l'adhésion à la monnaie unique. Revenons sur une remarque faite par Danny Alexander, Premier secrétaire au Trésor, qui a déclaré que ceux qu'il qualifiait d'isolationnistes ou de nationalistes européens étaient “ennemis de la croissance”. Pendant cinq ans, M. Alexander a fait campagne en faveur de l'euro et s'il était arrivé à ses fins, il aurait mené la Grande-Bretagne droit à la catastrophe. Comment a-t-il osé dénoncer ainsi les Eurosceptiques ? Il serait grand temps que les partisans de l'euro rendent des comptes.


Pays-Bas

Wilders cible désormais l’Europe

"L’Europe est devenue le nouveau bouc-émissaire de Geert Wilders", leader du PVV (droite populiste). Dans Trouw, le chroniqueur Lex Oomkes note que lors du débat budgétaire à l’Asemblée nationale, ce qui est ressorti des "violences verbale" du leader populiste, "c’est qu’il remplace petit à petit l’islam, l’intégration et les nuisances citadines des jeunes d’origine marocaine par l’Europe en tant que menace imminente".
"Evidemment, la lutte contre l’islamisation des Pays-Bas reste la raison d’être du PVV, ajoute Oomkes. Mais l’Europe peut lui apporter tellement plus. L’Europe a une valeur symbolique immense maintenant que la crise devient sans cesse plus profonde et que toutes les solutions proposées semblent se traduire, d’une manière ou d’une autre, par des dépenses pour les contribuables néerlandais".
Cette stratégie semble contaminer les autres partis, estime le journaliste : "L’establishment politique est devenu sensible à cette stratégie. Même auprès de ‘l’élite sourde et aveugle’, pour citer Wilders, il n’est plus question d’un idéal européen. Et si jamais un membre d’un parti établi pense encore en termes d’idéaux européens, il réfléchira trois fois avant de s’exprimer."




PS : douleur blanche

Un capitalisme financier hystérique imposant ses caprices à des peuples hébétés et, chez nous, la dette publique, le chômage de masse, un pouvoir affaibli par le décri du président, voilà, se dit-on, qui livrera aux socialistes l'Elysée sur un plateau ! Est-ce si sûr ? Le PS, en tout cas, ne fait pas le faraud. Il n'est pas dans son assiette. Il attend que la primaire lui dispense un leader, un cap et du coeur au ventre. Une petite révolution.

Il fut un temps où la gauche française avait toujours 20 ans et l'espérance violente de la jeunesse. Son coeur battait à l'unisson des "damnés de la Terre". Elle dépliait pour tous son rouge tablier. Son "Internationale" chantait "Du passé faisons table rase (...), le monde va changer de base...". Mais voilà ! Le nouveau train du monde laisse la gauche sur le quai. Pourquoi ? Parce que la chute du communisme a congédié la déesse Révolution et que l'horizon de toute la gauche en est désenchanté. Le PC, seul, est défoncé. Mais le socialisme français subit, lui, les dommages collatéraux d'un effondrement historique.

D'autant que l'avenir du monde n'est plus ce qu'il était. Les damnés de la Terre ont pris leur destin à bras le corps. Ils renvoient à notre gauche de "riches" ses beaux discours contre l'oppression des faibles. Car les faibles, ce sont eux ! De la mondialisation et de sa jungle ils s'accommodent sans broncher. Ils attendent des lendemains qui chantent mais chanteront pour eux. Ils tiennent nos pauvres pour enviables. Ils n'aspirent qu'à les rattraper. Si bien que notre gauche qui fut jeune et ardente devient une ménagère de 50 ans empruntée et défensive. Elle court après sa jeunesse et une marmaille dispersée.

Vous objectez que le socialisme français a déjà amplement liquidé sa nostalgie révolutionnaire. C'est presque vrai ! Mais, s'il demeure le plus à gauche de tous les socialismes européens, c'est qu'il souffre encore vaguement de la mise au tombeau de la Révolution. D'une douleur blanche, comme celle du mutilé souffrant de son membre perdu. Dans ce deuil inachevé, il lui reste un patrimoine, une tradition, un territoire d'opposition, les vestiges du magistère intellectuel acquis à sa cause, une religiosité diffuse dans la fonction publique, dans l'enseignement paupérisé... Et, pour ranimer la flamme, l'aspiration égalitaire, toujours plus vivace chez nous que chez nos voisins.

François Mitterrand fut le grand accoucheur de ce socialisme à l'identité flottante. Converti tardif, il a fait du PS un marchepied vers le pouvoir. Il est élu en 1981, en rassemblant toute la gauche dans le Programme commun. A contre-courant du monde, il prétend "rompre avec le capitalisme". Mais, en 1983, il sort de son chapeau une révolution empaillée et le capitalisme de M. Tout-le-Monde. Il expédie sa gauche, devenue notre ménagère de 50 ans, au supermarché des "avantages acquis", de la retraite à 60 ans, et après lui des 35 heures ruineuses, autant d'aménités financées par la dette publique. Le malaise identitaire du PS vient de cet escamotage : être promu, en 1981, sur une illusion et l'avoir, en deux ans, perdue. Mais tout ce tête à queue dans le brouillard, sans vraie reconstruction !

La grande affaire pour le PS, c'est de se réconcilier avec l'histoire et la géographie. Avec l'histoire, en visitant son cimetière. Avec la géographie, en constatant que la mondialisation qui déferle se meut dans l'économie de marché comme un poisson dans l'eau. Le système capitalisme s'y déploie comme le moins systématique des systèmes. Son organisme monétaire est détraqué, mais il va son chemin cahin-caha, ici avec des démocraties naissantes, là, comme en Chine, avec le dirigisme despotique du Parti. Notre fol endettement de vieux riches apparaît à tous les "émergents" comme le vice de vieillards exténués qui font payer à la postérité leurs derniers délices.

Cela, le PS l'a enfin compris ! Il laisse au Front de gauche, au Front national et à leurs sabres de bois le soin de guerroyer contre des moulins à vent. S'il parvient à gérer la délicate innovation de la primaire, le PS peut repartir d'un meilleur pied. En offrant au candidat désigné par le "peuple de gauche" une légitimité surplombant un appareil délabré, le PS épouse la logique de la Ve République. Une ascèse pour nettoyer ses placards de leurs vieilleries idéologiques et redonner du corps à l'ectoplasme du parti. La crise, la dette enfermeront, bon gré mal gré, les candidats dans la règle d'or de budgets maîtrisés. Sur le chemin où le socialisme allemand a trouvé sa voie, le PS peut découvrir la sienne. Que cette gauche, dans le miroir de la crise, se refasse une jeunesse, c'est, ma foi, la grâce qu'on lui souhaite !

Je ne vote certes pas à sa primaire. Mais je lui souhaite bon vent. Dans une démocratie éreintée par trente années d'incuries, l'avènement d'une opposition rénovée servirait, à sa manière, l'intérêt national. La gauche n'a que trop rêvé. Faut-il, ce coup-ci, rêver pour elle ?

Les emballages de pâtes sont-ils dangereux ?

Selon une étude de chercheurs allemands et suisses, les substances chimiques contenues dans l'encre et les emballages en carton des pâtes pourraient contaminer ces dernières, révèle UFC - Que Choisir. L'association affirme que : "les dérivés pétroliers, présents dans les encres d’emballage et le carton, se retrouvent dans les aliments !".

Si ces derniers ne sont pas interdits, ils ont toutefois des effets nocifs chez les animaux (maladies du foie, du cœur et des ganglions).
BON SANG, IL FAUT ARRÊTER DE FAIRE DES RECHERCHES À LA CON, SINON ON NE MANGERA PLUS RIEN !!