TOUT EST DIT

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lundi 22 septembre 2014

P…, encore 32 mois !

P…, encore 32 mois !

P…, encore 32 mois ! Trente- deux mois avant cette présidentielle de 2017 dont le coup d'envoi a été donné hier soir par Nicolas Sarkozy, sur France 2. Trente-deux mois pendant lesquels on va nous rebattre les oreilles, jusqu'à l'éc'urement, d'un possible remake entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Parce qu'il ne vous a pas échappé, hier soir, que la joute présidentielle, à peine achevée, se trouve déjà recommencée. Il ne vous aura pas davantage échappé que la quasi-totalité de l'interview de l'ex-président l'aura positionné en candidat à l'Élysée pour 2017. Ainsi a-t-il beaucoup plus parlé de François Hollande et de Manuel Valls que de l'UMP.
Franchement, en le regardant sur le plateau du JT, on avait l'impression de visionner sur magnétoscope un enregistrement effectué avant 2012. Puisque l'on s'interroge pour savoir si Nicolas Sarkozy a vraiment changé, certains n'hésiteront pas à dire qu'il est le même… en pire. Sans vouloir être aussi sévère, on admettra que, passées les premières minutes d'un exercice très contrôlé d'humilité où il s'est défendu d'être un homme providentiel, le naturel sarkozien a repris le dessus.
Réprimant parfois difficilement son agacement, apostrophant son questionneur, Nicolas Sarkozy a porté ses coups non sans exaltation, au point de confondre « analphabète » et « illettrisme » dans son attaque contre le ministre de l'Économie. Et pour quelqu'un qui ne voulait pas polémiquer, il a étrillé le bilan de François Hollande. Vaguement condescendant envers Juppé et Fillon, presque traités en collaborateurs, Sarkozy s'est montré résolu à réussir son OPA, sans peur et sans reproche.
Voici donc qui promet de détestables lendemains avec la stérile bataille des bilans qui ne va pas manquer de s'instaurer entre la gauche et la droite mais aussi au sein de l'UMP. Pas tant pour la présidence du parti que pour la primaire en vue de 2017. Sur cette dernière question, Nicolas Sarkozy est resté particulièrement évasif. Il est vrai que l'adversaire qu'il aura le plus à redouter reste toujours… lui-même.

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